LE CHEMIN DE REMPLACEMENT
DU CHEMIN SAINTE-MARIE
AU LAC-AUX-SABLES

Ce site est un projet collectif de citoyens qui supportent l’acquisition gratuite de ce chemin à des conditions acceptables par les donateurs.
Il est en développement et l’équipe est en voie de le terminer.

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1.1 L’historique

À venir.

1.2 La description du chemin de remplacement

Messieurs Denis Sirois et Raynald Savard ont construit à leurs frais un chemin de remplacement du chemin Sainte-Marie, long de 2,3 kilomètres et large de 20 mètres (environ 66 pieds). Il débute à la fin de l’asphalte sur le chemin Sainte-Marie et se termine au chemin du Lac Brûlé où il rejoint le chemin existant.

Cependant en avril 2016, la Municipalité leur a défendu de faire la jonction du début de ce chemin avec l’emprise municipale, alors que cette jonction aurait pu être faite en 3 ou 4 jours avec tout le personnel et les machineries sur place. Sur cet ordre de la Municipalité, les travaux ont pris fin et les équipements sont partis. Voilà une grave erreur du conseil municipal.

Travaux de juillet 2007 à mars 2008, date où la Municipalité met fin aux travaux
  • Coupe d’arbres sur 2,3 km et enlèvement de ces arbres
  • Nettoyage nécessaire au dynamitage du roc à la pelle mécanique sur 2,3 km
  • Mise en forme d’un chemin assez large pour y circuler avec des pelles mécaniques
  • Pose de ponceaux temporaires là où nécessaire
  • Arpentage et pose d’une nouvelle ligne électrique de 10 poteaux
  • Enlèvement du chemin projeté de la ligne électrique de 13 poteaux
  • Arpentage par un arpenteur-géomètre de 2,3 km de long par 20 mètres de large
  • Négociations avec la Municipalité de mars à juillet 2008
Travaux d’octobre 2015 à avril 2016, date où la Municipalité met fin aux travaux
  • Arpentage initial du chemin pour définir chacun des travaux à effectuer sur 2,3 km;
  • Dynamitage de plus de 20 000 mètres cubes de roc;
  • Mise en forme du chemin avec le roc dynamité et compactage au rouleau;
  • Pose de ponceaux de 1 à 5 pieds de diamètre selon les besoins;
  • Finition de fossés d’au moins 3 pieds de profondeur;
  • Concassage de roc dynamité en pierres de 0 à 6 pouces;
  • Égalisation du chemin avec de la pierre de 0 à 6 pouces et compactage au rouleau;
  • Concassage de pierres de 0 à 6 pouces pour en faire du gravier;
  • Finition du chemin avec le gravier et compactage au rouleau.
  • Ces travaux ont nécessité la présence constante : 1 équipe d’arpentage, 2 équipes et machineries de dynamitage, 2 concasseurs de pierres, 4 grosses pelles mécaniques, 4 Volvo pour le charriage, 3 chargeuses, 1 rouleau de compactage, de nombreux autres équipements et de tout le personnel nécessaire au bon fonctionnement de ces équipements.

1.3 La comparaison entre les chemins

Chemin de remplacement Chemin Sainte-Marie
Le plus sécuritaire, le plus large et le plus beau chemin municipal du comté. Dangereux pour la population, très étroit et affreux.
Sécuritaire pour les usagers : loin du Lac, large, longues courbes avec bonne visibilité. Dangereux pour les usagers : près du Lac, très étroit, courbes raides et sans visibilité; plusieurs autos sont tombées dans le Lac dont une avec noyade dans le 1er km après la source où le Lac a 40 pieds de profond.
Sécuritaire pour les résidents : aucune circulation entre leur résidence et la plage. Dangereux pour les résidents surtout pour leurs enfants : circulation rapide entre les chalets et la plage.
Sécuritaire pour la santé des villageois : loin du Lac qui est la prise d’eau municipale. Dangereux pour la santé des villageois : dépôts dans le Lac de :
  • Contaminants : anti-poussières, sels, sables, gaz, huiles, etc.
  • Déchets : graviers, bouteilles, cannettes, sacs de plastique, etc.
  • Gravier du chemin à chaque inondation
Largeur : 20 m (environ 66 pieds) Largeur : partout trop étroit pour y rencontrer sans danger, surtout avec un camion.
Construit selon les normes actuelles d’un chemin provincial. Construit sans norme à l’origine pour les chevaux, non conforme aux exigences d’un chemin municipal.
Municipalisé, propriété de la Municipalité lors de son acceptation du don. Verbalisé en 1902, propriété des riverains.
Coûts d’entretien peu élevés :
  • fossés d’au moins 3 pieds de profond
  • ponceaux de drainage de 1 à 5 pieds de diamètre
  • aucun débordement d’eau depuis sa construction en 2015
Coûts d’entretien très élevés :
  • fossés de 0 à 1 pied de profond
  • ponceaux de drainage de 6 pouces à 1 pied de diamètre
  • inondations fréquentes nécessitant des réfections coûteuses du chemin
Ponceau de la largeur du chemin évacuant l’eau de la décharge du Lac Veillette à coût nul pour la Municipalité. Pont d’environ 16 pieds de large construit récemment au coût de
108 000 $ pour traverser cette décharge.
Vue imprenable sur le Lac et le village. Vue limitée sur le Lac et aucune sur le village.
Arpenté et sans litige. Non arpenté, objet de plusieurs litiges.
Assez large pour y aménager une piste cyclable et piétonnière sécuritaire. Dangereux pour les autos, cyclistes et marcheurs.

1.4 La piste cyclable de 2,3 km ou celle de 900 m

Le chemin de remplacement prévoit un espace suffisant pour y aménager une vraie piste cyclable et piétonnière d’une longueur de 2,3 km. Cette piste sécuritaire donne accès au chemin du Lac Veillette, à celui du Lac Brûlé et à sa jonction avec celui du chemin Ste-Marie.

L’Association des résidants pour la protection du Lac-aux-Sables (président : Norman Thogersen; vice-président : Yvan Hamelin) exige le don gratuit de ce chemin à la condition de garder une piste cyclable et pédestre de 900 mètres à partir de la source dans le chemin Ste-Marie. Cette exigence est contraire à « la protection du Lac » indiquée dans son nom.

Ce projet est utopique, car :
  • 1er refus du ministère de l’Environnement :
    Le certificat d’autorisation de la construction de ce chemin émis par le Ministère de l’Environnement exige « de fermer définitivement le Chemin Sainte-Marie sur les 2,3 km indiqués au plan et de le rendre à la nature » notamment pour « la sécurité des usagers…, la sécurité des résidents …, la protection du Lac ».
  • 2ième refus du ministère de l’Environnement :
    Ce ministère a refusé aux promoteurs un plan prévoyant un accès à cette partie du chemin Ste-Marie et a exigé d’eux un nouveau plan sans cet accès. Pourquoi en serait-il autrement pour la Municipalité ?
  • Refus des promoteurs :
    Ils refusent de donner gratuitement ce chemin sans la fermeture complète et définitive du ch. Ste-Marie (voir 1.6 La condition essentielle au don du chemin).
  • Incapacité municipale :
    Des villageois avaient aménagé à leurs frais une halte routière magnifique à l’entrée du village le long de la rivière Batiscan avec la permission du propriétaire des lieux, qui a dû la fermer pour des raisons de responsabilité et de sécurité :
    • nombreux feux, même avec brûlage du mobilier
    • déchets partout, y compris dans la rivière Batiscan (bouteilles, canettes, sacs de plastique, seringues, restes de repas, papiers, bois calcinés, etc.)
    • des villageois ont rempli à ras bord deux boîtes de Pick-up, l’une de bouteilles et l’autre de bouteilles cassées.
    Comment voulez-vous qu’il en soit autrement sur ces 900 mètres, alors que vous aurez en plus les usagers de 2 campings ?
  • Fausses représentations :
    Aucun cycliste ne circule dans un cul de sac de 900 mètres. De plus, il n’y aura pas que des cyclistes et des piétons sur cette piste. Qui empêchera les 4 roues et les véhicules d’y circuler ? Par ailleurs qui empêchera les cyclistes et les piétons de continuer à circuler dans le ch. Ste-Marie après ces 900 mètres ?
  • Coûts :
    Pour joindre cette piste au chemin il faut faire une descente d’environ 15 pieds à partir de ce chemin. Les coûts de remplissage de cette jonction seraient assez importants.

1.5 L’arrêt des travaux

Voir l'article rédigé par Marius St-Amant, publié sur Le Nouvelliste le 03 mai 2016.
Le conseil de Lac-aux-Sables fait fausse route

1.6 La condition essentielle au don du chemin

Voir l'article rédigé par Denis Sirois, publié sur Le Nouvelliste le 27 juin 2017.
La balle est dans le camp du conseil de Lac-aux-Sables

1.7 La pétition de 2016 et sa réponse

Mardi 6 septembre 2016
Municipalité du Lac aux Sables
À M. Le Maire Jean-Claude Tessier
Référence : Route de contournement du Chemin Ste Marie

M. Le Maire,

Nous désirons, par la présente, vous déposer une pétition de 493 noms (tous ayant 18 ans et plus) de propriétaires, citoyens du Lac-aux-Sables des secteurs suivants :
  • Village de Lac-aux-Sables
  • Lac-à-la-Roche
  • Lac Veillette
  • Lac Bédard
  • Lac-des-Américains
  • Chemin Ste-Marie
  • Lac Brûlé
  • Rive est du Lac

Ainsi que plusieurs utilisateurs du Chemin Ste-Marie tous dûment identifiés avec leurs coordonnées et signature,

Nous réclamons de la Municipalité :
  • Qu'elle accepte de recevoir le chemin de contournement tel que construit sur une longueur de 2.3 km et une largeur de 20 m (environ 66 pieds) pour la fermeture complète et définitive (aux autos, tout-terrains, vélos, à pieds ou autrement) du Chemin Ste-Marie à partir de la source jusqu'au Chemin du Lac Veillette Nord;
  • Qu'elle reconnaisse un droit de propriété du chemin Ste-Marie à partir de la source jusqu'au Chemin du Lac Veillette Nord à chaque propriétaire pour la partie adjacente à sa propriété.
Comité de la route de contournement du chemin Ste-Marie

La lettre précédente et la pétition signée par ces 493 personnes ont été remises au conseil municipal lors de sa réunion du 6 septembre 2016. C’est beaucoup de pétitionnaires pour une municipalité qui ne compte que 1 300 âmes selon son site web.

Le texte intégral de cette pétition est reproduit à la lettre précédente. Il commence par: « Nous réclamons de la Municipalité ». Il répond aux exigences des donateurs (voir 1.6 La condition essentielle au don du chemin).

Comme seule réponse à cette pétition, les conseillers ont refusé par résolution adoptée à l’unanimité le 2 mai 2017 à tous les résidents saisonniers de la Municipalité (2 200 selon son site web), dont de nombreux pétitionnaires, le droit de voter par correspondance à l’élection qui vient. C’est pourtant eux qui paient plus que la moitié des taxes municipales. Quels démocrates ! Espérons que soient exaucés tous les vœux de Monsieur Marius St-Amant dans sa lettre, publiée sur Le Nouvelliste le 12 mai 2017.
Un geste antidémocratique à Lac-aux-Sables

2.1 Les coûts inutiles de réfection du chemin Sainte-Marie

* Estimation sommaire et conservatrice des coûts; aucun contrat accordé à date.

** Coûts inestimables selon les travaux qui y seraient faits. Pour rendre ce 1,6 km conforme aux normes d’un chemin municipal, ses coûts dépasseraient 1 000 000 $ vu la nécessité d’expropriations et de dynamitage sur cette longueur sauf dans le petit village St-Marc.

*** Ce montant nous a été fourni par des personnes présentes aux assemblées de mai 2017. Cependant, nous n’avons pas pu le vérifier aux procès-verbaux de mai 2017 qui ne sont toujours pas disponibles sur le site web de la Municipalité.

2.2 Le plus grand pollueur, la Municipalité

La Municipalité est championne toutes catégories, de la pollution du Lac qui est sa prise d’eau potable. Elle a exécuté tous les travaux suivants dans la bande riveraine du Lac dans le chemin Ste-Marie sur 1 km à partir de la source :

  • Depuis fort longtemps:
    Écoulement et dépôt dans le Lac des anti-poussières, sels, sables, gaz, huiles et autres contaminants du chemin; très souvent jetés dans le Lac par les inondations et par la gratte municipale avec d’autres déchets tels graviers, bouteilles, cannettes, sacs de plastique, etc.
  • Vers 1961:
    Durant au moins 2,5 mois, dynamitage et empilage dans le Lac des roches et terres dynamitées.
  • À l’automne 1989 :
    Piquetage par Québec-Téléphone suite à l’autorisation que la Municipalité lui a donné de planter ses poteaux le long du chemin. Quel dégât alors envisageable !
  • En 1990 :
    Défrichage par M. Denis Sirois d’un chemin à flanc de montagne pour l’installation de ces poteaux hors du chemin.
  • Vers 1996 :
    Coupe de tous les arbres et arbustes sur la rive du Lac sur 1 km à partir de la source.
  • Vers 2001 :
    Dynamitage en hiver et empilage sur la glace du Lac des roches et terres dynamitées (plusieurs dizaines de camions) même au-dessus de la frayère pour la truite grise qu’elle y avait construite en 1992. Ce dégât est disparu avec la fonte des glaces.
  • À l’automne 2003 :
    Dynamitage d’environ 300 pieds de long X 15 pieds de haut et empilage dans le Lac et sur sa plage de toutes les roches, terres et bornes d’arpentage dynamitées.
  • En 2014 :
    Coupe à la débrousailleuse de tous les petits arbres et arbustes de la bande riveraine du Lac sur cette longueur, ignorant que les arbres sont petits avant d’être grands. Elle a fait ces coupes à plusieurs reprises avant cette date.
  • En août 2015 :
    Installation en 2 jours, de glissières supposément de sécurité au coût de 60 764 $. Malgré que ce chemin soit bâti sur le roc ferme sur presque toute sa longueur, aucun trou de poteau n’a été foré. Quand un poteau ne pouvait plus descendre à cause du roc, on le raccourcissait, soit au « buffer » soit à la scie mécanique selon qu’il s’agissait d’un poteau de métal ou de bois. Le ministère des Transports du Québec défend de couper ces poteaux et exige qu’ils aient 1050 mm (environ 3 ½ pieds) dans le sol. Quelle sécurité !!!!!
  • 7 février 2017 :
    Contrat accordé relatif à la Phase I du plan d’arpentage au coût de 235 960 $ pour du dynamitage dans les 900 mètres à partir de la source devant débuter en septembre 2017.
  • 7 février 2017 :
    Dynamitage prévu à la Phase II du plan d’arpentage dans les 340 mètres suivant.